Béatrice Delvaux said that Belgians remained extremely calm.
She added that for them the Thalys has become part of their daily lives. They use the Thalys to go to Paris and many take it to go on their holidays at the French Riviera. It has become a very common means of travelling for not only for them but also for their children.
Two victims of the massacre at the Jewish museum in Brussels perpetrated by Frenchman Mehdi Nemmouche |
Maybe Belgian journalists should be reminded of the words of Pastor Martin Niemöller:
"First they came for the Socialists, and I did not speak out— Because I was not a Socialist. Then they came for the Trade Unionists, and I did not speak out— Because I was not a Trade Unionist. Then they came for the Jews, and I did not speak out— Because I was not a Jew. Then they came for me—and there was no one left to speak for me."
Some feel that Jews are not part of the national community.
Transcript in French:
Yves Calvi: On a envie de vous demander quel est l'état d'esprit dans votre pays. Comment réagit la population à ces événements très violents qui viennent d'avoir lieu?
Béatrice Delvaux: De façon extrêmement calme. Je veux dire entre presque une forme d'habitude finalement... Ils se sont faits à l'idée. Ca fait plusieurs mois qu'on se dit que des choses de ce genre peuvent se produire. et que si on vit avec l'idée que ça peut se reproduire n'importe où et à n'importe quel moment on ne sait plus vivre.
Juste peut-être rappeler que le Thalys pour les Belges est un instrument de vie quotidienne quasiment. Que non seulement ils le prennent pour se déplacer et aller à Paris, mais Il y a énormément de Belges, par exemple, cet été, qui ont fait le trajet vers la Côte d'Azur dans ce qu'on appelle le TGV Provence, donc le Thallys Provence Côte d'Azur. C'est un élément de vie quotidienne qui est devenu un moyen de déplacement extrêmement commun où on envoie ses enfants etc. Il y a un élément de proximité sans doute plus important pour les Belges que peut-être ce qu'il s'était passé au musée juif qui était très symbolique où l'on avait le sentiment que c'était une communauté qui était visée. On le déplorait évidemment et tout le monde était horrifié par cela. Mais où le Belge peut-être dans son quotidien propre ne s'est pas senti directement menacé.
Je pense que l'élément de proximité et de familiarité peut induire quelque chose d'intime d'un peu plus insécurisant. Mais pour le reste il y a à la fois une espèce de fatalité qui est là. Ils ont développé une forme d'habitude, entre guillemets, du fait qu'il y a une menace, qu'il y a des réactions.
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